jeudi 1 octobre 2015

Il ne doit en rester qu'un

Ces derniers temps, aucun journaliste n’a manqué de nous annoncer dans la joie le redémarrage de la croissance grâce à la consommation des ménages. Les économistes, évidemment les seuls interviewés dans l’urgence de cette bonne nouvelle, poussent des soupirs de soulagement : le consumérisme est une nouvelle fois validé comme la panacée de la bonne marche du monde. Peu importe qu’il s’agisse du plus grand totalitarisme de l’histoire. Et le génocide culturel le plus doux, le plus intime, donc le plus redoutablement efficace, va pouvoir se poursuivre. Car il ne doit en rester qu’un – en sept milliards d’exemplaires.
Au nom de la télévision, de la publicité et de la carte bancaire, Sainte-Trinité de la consommation, amen.


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